Vendredi 28 avril, l’écrivain Benoit Séverac est venu dans notre lycée pour rencontrer les lecteurs du défi lecture.
Depuis plusieurs années, un défi lecture est organisé par les professeurs documentalistes et les professeurs de français du lycée et du collège Gaston Chaissac à Pouzauges. Ce concours a pour vocation d’éveiller ou renforcer le goût de la lecture chez les lycéens, en leur proposant des livres de qualité et attrayants, autour d’un défi ludique où les classes de Seconde et de Troisième sont en concurrence.
Dans ce cadre, l’auteur , entre autres, du roman Little sister, sélectionné parmi les 7 titres du défi lecture, a accepté de venir échanger avec l’ensemble de nos élèves. Le partenariat collège-lycée a permis à Monsieur Séverac de rencontrer le matin les 3e, et l’après-midi nos Secondes.
Cette rencontre a été l’occasion de parler du métier d’écrivain , de l’écriture et de la lecture, et des thèmes évoqués par les livres de Monsieur Séverac. Cela a également permis de changer la vision de nos lycéens sur l’écrivain, puisque Benoit Séverac est un homme très ouvert et sympathique. De fait, c’était la deuxième fois que Benoit Séverac se déplaçait dans nos établissements. Il était venu il y a deux ans, pour nous parler de son livre Silence.
Voici ce qu’en ont pensé Irène et Leïla, deux élèves de Seconde
La rencontre du 28 avril avec l’auteur de Little Sister, Benoit Séverac a été très instructive et a apporté des réponses aux nombreuses questions que je pouvais me poser. Le fait de rencontrer un écrivain est déroutant, surtout lorsque l’on découvre celui qui a fait transparaître les émotions du personnage que vous lisiez dans cet ouvrage. Il nous a raconté son parcours, les épreuves qu’il a du surmonter.
Dès notre entrée dans la salle,il a su nous mettre à l’aise. Il nous a expliqué que lorsque l’on est écrivain, on voit le monde d’une tout autre manière, on fait attention à chaque petits détails, à chaque personnes ayant une certaine aura qui fait qu’il ou elle se détache des autres.
Être écrivain est un métier qui demande beaucoup d’attention, il y a des moments où l’on doit s’enfermer et écrire, ce qui dans la vie personnelle de Benoit Séverac a causé de nombreux dommages. Cependant selon lui, les débuts sont les plus difficiles, il faut rédiger et rédiger, et une fois l’œuvre aboutie, il faut la publier, ce n’est pas une tâche facile, d’autant plus qu’un nouvel écrivain rencontrera très certainement des difficultés à trouver une maison d’édition acceptant de le publier. Le métier d’auteur est ,comme l’a dit Benoit Séverac, peu reconnu dans la société, celui ci étant considéré comme un métier instable.
C’est dès la primaire que l’écrivain commençait à rédiger, des écrits, des histoires, il les présentaient à son institutrice.
Cette rencontre a été très enrichissante car découvrir la vie, le trajet qu’ont parcouru le roman et l’auteur pour en arriver là est vraiment instructif, et cela permet de découvrir de nouveaux horizons.
Irène
Le vendredi 28 Avril 2017, un auteur nommé Benoît SEVERAC est venu à notre rencontre durant une après-midi. Deux groupes, de deux classes chacun, ont pu discuter avec l’auteur pendant environ 1h30, et lui poser des questions.
L’auteur ne nous était pas inconnu car la plupart des élèves des secondes ont pu lire un de ses livres disponibles dans notre CDI ; Little Sister.
La rencontre s’est très bien passée et l’ambiance était agréable, en effet, l’auteur n’était pas prétentieux vis-à-vis de ses nombreuses ventes, et se montrait drôle avec nous !
D’ailleurs, nous étions tellement captivés par ses explications que nous avons légèrement débordé sur le temps initial pévu.
Cet écrivain nous a donc parlé de son métier en détails ; son quotidien, les différentes maisons d’édition et leurs catégories de livres, son enfance, sa manière d’écrire, d’observer chaque personnes et endroits.
Il nous a même fait une démonstration en citant un détail de quelques personnes présentent dans la salle, qui habituellement, passent inaperçus aux yeux de tous.
Il a cette capacité à décrire les choses, personnes, lieux, qui nous impressionnait.
Et c’est avec cette même capacité que l’écrivain nous a parlé de sa vie de famille, sa vie de couple, et de cette fameuse feuille d’impôts qui lui a permis de se rendre compte qu’il était devenu un «artiste», plus précisément, un «écrivain».
Ce que nous n’avons pas aimés ? La réponse est simple : rien.
Il n’y a rien que je n’ai pas apprécié, mis à part le manque de temps peut-être.
En ce qui concerne ma vision du métier d’écrivain, elle n’a pas vraiment changé.
Je savais déjà qu’un écrivain était quelqu’un de passionné par l’écriture, la littérature, et qu’il passait un temps fou à écrire, seul, dans sa bulle. Je me doutais également qu’un écrivain, un vrai passionné, n’écrivait pas dans le but de faire des gains.
Benoît Séverac écrit pour apaiser sa colère, tout en faisant passer son propre message, son point de vue. Généralement, il passe 6h ou plus par jour à écrire seul dans son bureau, parfois même sans manger, et c’est une des choses qui m’a vraiment marquée.
Malgré le fait qu’il ne puisse pas vivre seulement par son métier d’écrivain, il continuera d’écrire autant qu’il le peut, et c’est une belle preuve qu’il aime son métier même si ce n’est pas facile chaque jour.
Leïla